
10 conseils pour éviter de s'endormir au volant

Selon l'Association des Sociétés Françaises d'Autoroutes (Asfa), un peu plus d’un quart (26%) des accidents mortels sur la route s’explique par la fatigue et la somnolence. Voici quelques conseils pour réduire au maximum les risques d'assoupissement au volant.
64% des conducteurs ont déjà vécu un moment de somnolence en conduisant (picotement des yeux, difficultés à se concentrer, bâillements répétés) dont près de la moitié sur autoroute. Ce chiffre important est le résultat d’un sondage mené par l’IFOP pour MMA en juin 2017. Pour éviter ce désagrément dangereux, voici quelques règles et conseils qui peuvent vous aider.
1) S’arrêter de conduire toutes les 2 heures
Toujours selon cette même étude, 3 français sur 4 reconnaissent avoir déjà conduit plus de deux heures sans faire de pause, alors qu'il est vivement recommandé de faire des arrêts le plus fréquemment possible. En effet, après 2 heures, la vigilance au volant baisse. De plus, s’arrêter permet de se reposer, de marcher, de faire des étirements, de manger un peu, de boire et tout simplement de faire un break avec la conduite pendant quelques minutes. Et puis sur les autoroutes, ce ne sont pas les aires de repos qui manquent !
2) Ne pas combattre la fatigue
Si vous commencez à vous sentir fatigué, il faut vous arrêter. Même si vous n'êtes à qu'à une heure de route de votre destination. Agissez lorsque certains signes apparaissent tels que : des difficultés à fixer son regard, des paupières lourdes, une raideur dans la nuque, un engourdissement des jambes, des bâillements… Il est alors temps de faire une pause. Sans ça, vous vous mettez en danger. Faîtes un stop et même une petite sieste. Parfois, seulement 20 minutes suffisent à vous remettre d’aplomb.
3) Éviter de conduire tard la nuit
Il y a des heures où il est fortement déconseillé de conduire, car la vigilance est moins importante. Par exemple, entre 2 heures et 5 heures du matin et l'après-midi entre 13 et 15 heures, il est plus difficile de se concentrer. D’ailleurs, c’est la nuit qu’il y a le plus gros risque d’accident. Plus du tiers d’entre eux se produisent à ce moment-là alors que cette période ne représente que 10 % du trafic autoroutier.
4) Proscrire les trajets de longue distance seul
Lors d’un long voyage en voiture, il vaut mieux être toujours accompagné de quelqu’un, même si cette personne ne conduit pas. La compagnie d’une personne offre en effet la possibilité de mener une discussion et permet de vous aider à éviter les sursauts de fatigue. Il est aussi recommandé d’éviter la musique trop douce, de ne pas hésité à chanter ou à rompre avec la monotonie pour éviter de s’installer dans un confort qui peut mener à la somnolence.
5) Ne pas manger trop lourd
Avant un départ, il est conseillé de manger léger, avec un repas contenant des protéines, qui aident à rester éveillé. Tout ce qui est composé de glucides et les repas gras ont au contraire un effet sédatif, qui donne une sensation de fatigue. Dans tous les cas, l’alcool est à bannir avant de prendre la route.
6) Prohiber la prise de certains médicaments
De nombreux médicaments sont à éviter avant de prendre le volant. Ceux-ci sont signalés par un pictogramme triangle de niveau 2 ou 3. Sont notamment concernés les somnifères, les anxiolytiques, les antidépresseurs ou encore les médicaments contre le mal des transports car ils augmentent le risque de s’endormir et modifient l’attention. Selon une étude de l’Inserm, 3 % des accidents de la route seraient attribuables à la prise de médicaments.
7) Mettre la climatisation
Lorsqu’il fait trop chaud dans l’habitacle, les réflexes sont moins efficaces et la tendance à piquer du nez plus forte. C’est pourquoi il est conseillé de mettre la climatisation ou d’ouvrir les fenêtres pour bénéficier d'une température plus fraîche. Cependant, le froid n’est pas la solution miracle contre la fatigue et le mieux reste de s’arrêter.
8) Faire le plein de sommeil avant de partir et anticiper son départ
Cela semble logique, mais il est important de suffisamment dormir avant un grand départ. Un sommeil d’une durée de 8 heures permet de rester éveillé et de limiter les risques d’accident. En effet, après 24 heures de veille active, un conducteur a le même comportement qu’une personne ayant un taux de 1 gramme d’alcool dans le sang. Pour ne pas avoir à stresser au moment du départ, il est toujours bon d’anticiper celui-ci et pourquoi pas de prendre un jour de vacances supplémentaire pour bien s’organiser.
9) Se servir des outils d’aide à la conduite
Aujourd’hui, de plus en plus de modèles de voitures contiennent des outils technologiques permettant de détecter les signes d’assoupissement du conducteur (franchissement des lignes), le relâchement de la pression des mains sur le volant ou même la tête qui penche. Un signal sonore, ou lumineux permettent alors d’alerter le conducteur qu’il est temps de s’arrêter. Certains constructeurs vont plus loin en rectifiant la trajectoire si le conducteur ne réagit pas ou en enclenchant le système de freinage.
10) Ne pas s’installer trop confortablement
La tenue lors de la conduite est très importante. Au volant, il est conseillé d’avoir le dos sur le dossier, les épaules en arrière et la tête droite et levée. Le fait d’être trop confortablement installé peut augmenter le risque d’endormissement. De même, il est déconseillé d’utiliser le régulateur de vitesse qui peut faire baisser votre vigilance.
Sources : https://www.autoroutes.fr/FCKeditor/UserFiles/File/Publications/ASFA_-_S...
https://presse.inserm.fr/securite-routiere-identifier-et-de-quantifier-l...
https://www.zerotracas.mma/FCKeditor/UserFiles/File/Resultats-Etude-Somn...


