Les questions pièges du code de la route
Passage obligé pour obtenir le permis de conduire, l’examen du code de la route est parfois mal vécu par les futurs jeunes conducteurs. En effet, quoi de plus stressant que de devoir répondre en un temps limité à un QCM (questions à choix multiples) ? Voici quelques conseils pour aborder cette épreuve dans les meilleures conditions.
Un premier chiffre devrait vous rassurer : le taux de réussite à cet examen est supérieur à 70% ! Lors de la réforme de 2016, ce taux avait brutalement chuté à moins de 17%... depuis, les questions les plus difficiles ont été retirées.
Vous pouvez donc aborder cette étape avec confiance : si vous vous entraînez régulièrement avec les applications disponibles sur les « stores », vous ne devriez pas rencontrer trop de problèmes.
Ne faites pas l’impasse sur les nouvelles thématiques
La réforme de 2016 a apporté de nouvelles questions au code de la route pour sensibiliser les jeunes conducteurs à des thématiques peu abordées les années précédentes :
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Les nouvelles technologies, comme le GPS, l’ABS, le régulateur de vitesse.
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La conduite raisonnée : plus écologique et plus économique.
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Les gestes basiques de premiers secours, en cas d'accident.
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L'analyse de l'environnement pour mieux en percevoir les risques.
Pensez à bien réviser ce type de questions pour ne pas perdre inutilement quelques points.
L'analyse de l'environnement
Parmi les nouvelles thématiques, la perception des risques liés à la situation présentée est sans doute la plus difficile pour le candidat.
Il s’agit d’adapter son comportement routier en fonction des différents paramètres indiqués sur la photo. L’examen vérifie ainsi votre capacité à observer et analyser ce qu’il se passe autour du véhicule : quelles sont les signalisations importantes, où se situent les dangers et comment les éviter ?
Par exemple, en cas de danger imminent, si un cycliste se retrouve juste derrière votre véhicule, vous devrez décélérer (c’est-à-dire lever le pied) plutôt que de freiner brutalement.
La notion d'obligation
C’est une donnée essentielle de l’examen du code de la route : la différence entre obligation et possibilité.
Veillez à bien lire la question qui vous est posée : demande-t-elle si vous « devez » ou si vous « pouvez » effectuer une action ? La tournure de la phrase aura toute son importante. Un panneau bleu et rond indique une obligation et non une possibilité. S’il comporte un chiffre, vous devez rouler à la vitesse minimale indiquée.
Par ailleurs, le code de la route vous autorise à effectuer certaines actions sans vous y obliger. C’est le cas de l’utilisation des feux de brouillard par temps de neige sur une route de montagne, par exemple. Ils ne sont pas obligatoires, mais les feux de croisement le sont.
Ces usagers de la route sont toujours prioritaires
Même s’il n’est pas devant un passage protégé, le piéton est toujours prioritaire ! Vous devez donc ralentir votre véhicule dès que vous voyez une personne sur le point de traverser (ou dont l’attitude le laisse penser).
De manière générale, retenez qu’en tant qu’automobiliste, vous devez toujours garantir la sécurité des usagers les plus vulnérables : et les cyclistes en font également partie !
Les questions en deux temps
Ne répondez aux questions qu’après avoir tout lu : certains d’entre elles sont en deux parties. Et il est essentiel d’avoir consulté toutes les réponses possibles avant d’effectuer ses choix.
Si la question est en deux temps, il faut avoir répondu tout pour obtenir le point. Une seule erreur et il est perdu !
Le site de la Sécurité routière propose une série de questions pièges pour vous entraîner. N’hésitez pas à y faire un tour avant de passer l’examen ! Bonne chance à toutes et à tous.